Review in spirit-of-metal.com 09/06/2015

18/20 !!!

l y a quelques années, le 12 novembre 2011 pour être précis, je me souviens être arrivé sur le tard pour assister au concert d’Evergrey dans ma ville de Mons (Belgique). Sur la scène, un groupe local se produisait, délivrant un Heavy de bonne facture et terminant sur une reprise de Maiden. J’avais trouvé ce groupe intéressant et convaincant, mais encore un peu timoré. Il s’agissait de Max Pie. Depuis, je n’ai pas vraiment suivi la carrière du groupe, malgré le fait que le chanteur Tony Carlino se soit fait un nom dans le monde du Metal en organisant le célèbre PPM Fest à Mons.
Jusqu’à ce jour de juillet 2015 où je tombe sur le superbe artwork de la pochette de « Odd Memories » (réalisé par Didier Scohier d’Artcore Design), nouvel opus de Power Metal Progressif du groupe montois.

Entre-temps, Max Pie a subi un lifting au niveau de son line-up, a joué avec Jon Oliva’s Pain, Queensryche, Symphony X ou Fates Warning et a déjà sorti deux albums studios : « Initial Process » (2011) assez heavy et l’excellent « Eight Pieces – One World » (2013), plus orienté progressif, mais enrichi de la puissance d’un Power Metal moderne de qualité qui fut salué par les médias spécialisés. Si la progression entre ces deux albums est évidente, on ne peut que constater le nouveau pas en avant réalisé par les Belges avec « Odd Memories ». Car, autant le dire de suite, c’est d’un tout grand album de Power Metal Progressif dont il est question ici, dans la lignée des Dream Theater ou Symphony X !

Plantons tout d’abord le décor. S’il ne s’agit pas, à proprement parler, d’un concept album au sens strict du terme, l’auditeur se voit néanmoins transporté dans un univers futuriste où ce qu’il reste de l’humanité se nourrit des images du passé et cherche une future planète à coloniser. Les chansons ne sont pas reliées entre elles, mais toutes s’insèrent dans le même univers.

L’intro « Odd Memories Opening » donne le ton dans un style cinématographique du plus bel effet, avant de lancer le premier morceau « Age Of Slavery » assez représentatif de ce qui va suivre : un Power Metal Progressif homogène axé sur la puissance et l’efficacité des riffs et des mélodies. Car, s’il ne fait aucun doute quant à la qualité et le haut niveau technique des musiciens, Max Pie a eu l’intelligence de ne pas sombrer dans la démonstration, à l’image du guitariste et brillant compositeur Damien Di Fresco, qui suscite l’admiration (il prend aussi en charge les claviers) sans jamais jouer sa carte perso. On sent un gros travail collectif où tout est pensé pour que l’œuvre globale atteigne un équilibre juste parfait entre puissance, mélodie et émotion.

On peut en dire autant du vocaliste Tony Carlino qui, sans jamais en faire trop, est aussi à l’aise dans un style rageur cher à un certain Russel Allen (« Age Of Slavery » ou l’excellent « Cyber Junkie ») que sur la power ballade « Hold On » chargée de feeling et riche en mélodies.
Ayant fait ses débuts dans les années 80 (Lightning Fire qui deviendra CXT Nine), Tony a en lui ce talent imparable pour délivrer des refrains qui tuent, mais toujours modernes, donnant ce cachet accrocheur qui sublime l’intérêt du disque. Avec toute son expérience et une excellente maîtrise de son organe vocal, le chanteur montois démontre que son registre est étendu et varié : sur « Odd Future », on pense à Lizzy Borden dans le timbre de voix et le sens « malsain » de la mélodie, alors que l’ombre de…Chuck Billy (!) plane sur le presque Thrash « Cyber Junkie ». Et ce n’est pas tout! Quand « Promised Land » démarre après une intro piquante à souhait, on se dit qu’il aurait aussi très bien pu assurer chez Helloween tant ce titre évoque le groupe teuton.
Mais ne pensez pas que Max Pie bouffe à tous les râteliers pour autant! Absolument pas d’ailleurs, car le combo a bien digéré ses influences pour nous servir une œuvre toute personnelle, bien aidé par la production de Simone Mularoni (guitariste de DGM et d'Empyrios). Tout juste pouvons-nous lui reprocher de ne pas avoir assez mis en avant la voix de Tony sur certains passages, mais c’est vraiment pour être difficile.

Je m’en voudrais aussi de passer sous silence le travail titanesque de Sylvain Godenne derrière les fûts. Le cogneur de service fait vrombir la double-caisse tout en étant saisissant de subtilité grâce à un vrai boulot de percussionniste pour accompagner certains riffs et rythmiques. Il est aussi très bien accompagné par le (nouveau) bassiste Lucas Boudina.

En en peu plus d’une heure, Max Pie ne lasse jamais sur ce « Odd Memories » et chaque écoute révèle un nouveau détail qu’on n’avait pas encore remarqué. C’est notamment le cas avec « Love Hurts », morceau de plus de 9 minutes dans un style proche de Dream Theater, qui n’était pas mon préféré de prime abord, mais que j’apprécie de plus en plus au fil des écoutes.
Quant aux titres plus accrocheurs comme le Heavy « Don’t Call My Name » ou l’excellent « Unchain Me », ils vous empoisonnent la mémoire de leurs refrains imparables.

Enfin, si l’apport des claviers (jamais envahissants) donne des couleurs plus nuancées à la puissance omniprésente de l’ensemble, ils en deviennent carrément jouissifs sur « The Fountain Of Youth » clôturant l’album. Et ce, grâce au claviériste namurois Julien Spreutels (Ethernity, Epysode) qui nous gratifie d’un duel épique avec la guitare de Damien Di Fresco au moment du break/solo.

Aucun titre faible, aucun titre moyen sur « Odd Memories », que des titres forts, puissants, techniques et tous aussi agréables à l’écoute les uns que les autres! La véritable prouesse réalisée par le groupe belge est, à mon sens, qu’il ne faut pas spécialement être fan de Metal Progressif pour aimer cet album. Il s’agit ici d’une ode au Metal dans son ensemble, d’un brûlot authentique d’une réelle pureté, qui a sans doute été composé dans le seul but de se faire plaisir et d’en donner. Sans le savoir, Max Pie fait son entrée avec fracas dans la cour des grands. Aussi, je ne saurais que trop vous conseiller de vous procurer « Odd Memories » pour vous en rendre compte…

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Review in Firebrand's Magazine (UK) 09/06/2015

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Review in Music Waves (FR) 08/06/2015

"Odd Memories" confirme les promesses entrevues sur le précédent album et propose un éclatant disque de métal progressif. Max Pie achève sa mue et tel un papillon prend son envol de fort belle manière en signant un disque de métal progressif brillant de mille feux qui rivalise clairement niveau qualité avec les grandes formations du genre.

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Review in MetalDream (FR) 06/06/2015

Au delà du disque, c'est littéralement dans un univers à part que le groupe nous transporte. Musicalement réussi, l'album a en plus le mérite de réveiller en nous des références cinématographiques ou littéraire. De quoi enrichir l'expérience de ce voyage particulier... Et si en plus les membres rivalisent de talent et de créativité, ça ne pouvait que donner un album a posséder.

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Review in Ultrarock (FR) 19/05/2015

« Odd Memories » s'annonce déjà comme une œuvre marquante de 2015 dans le créneau Prog'/Heavy/Speed ...

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Review in Keys And Chords (BE/NL) 18/05/2015

Met 'Odd Memories' komt het Belgische Max Pie op de proppen met hun derde album. De progressieve power metal band rond vocalist Tony Carlino – op dit album aangevuld met Sylvain Godenne (drums), Damien Di Fresco (guitars, keyborads) en Lucas Boudina (bass) – brengt op zijn nieuwste creatie tien nummers als je de korte instrumentale intro, 'Odd Memories Opening', meetelt. In vergelijking met hun vorig werk is dit een stap voorwaarts daar de melodieuze progressieve power metal aan kracht lijkt te hebben gewonnen. Vooral het totaal geluid laat een “nieuwe” band horen: het is een pak voller en de invloeden van progressieve metal steken duidelijk nog meer de kop op dan op hun vorige werk, terwijl ook het gebruik van symfonische elementen de klank ten goede komt. Nog een tweede vaststelling is het feit dat de vocalen van Tony hier een pak ruwer en dreigender klinken wat er opnieuw voor zorgt dat het totaalgeluid toch anders klinkt. Het is even wennen voor de fans die al eerder werk van de band in huis hebben. Maar eens je je daar hebt over gezet, zal je moeten beamen dat deze tien nieuwe tracks een betere Max Pie laten horen. Zwakke tracks ontdekte ik niet, terwijl ik het gedreven en toch aanstekelijk klinkende 'Promised Land' bestempel als mijn favoriete track. Met als extra gast ook nog Julien Spreutels op keyboards en de mixing en mastering opnieuw in handen van Simone Mularoni bewijst 'Odd Memories' van Max Pie dat er in België ook kwaliteitsvolle progressieve power metal wordt gemaakt. En voor ik het vergeet: check ook het wereldwijde web eens voor de video van 'Unchain Me'.

Review By : Luc Ghyselen

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Review in The Mayfair Mall Zine (UK) 17/05/2015

Quite simply magnificent!

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Review in Métal Intégral (FR) 15/05/2015

17/20 !!!

Tony CARLINO (chant), Sylvain GODENNE (batterie), Damien DI FRESCO (guitare et claviers) et Lucas BOUDINA (basse) est le line up actuel de MAX PIE, groupe belge né en 2005. Après s'être frotté aux covers Rock (QUEEN, DEEP PURPLE, AC/DC...), MAX PIE s'engage dans le processus d'écriture de ses propres compositions et présente Initial Process en 2011, suivi de Eight Pieces - One World en 2013. Odd Memories est donc leur 3ème album, mixé et masterisé par Simone MULARONI (guitariste du groupe Metal Progressif italien DGM). Le son est excellent et enveloppe 10 compositions épiques, rapides, dilatées par une énergie instrumentale et vocale détonante mais ne sombrant jamais dans l'agressivité corrosive. Le Power Metal Progressif de Odd Memories est fluide, mélodique à souhait (l'intro. symphonique Odd Memories Opening, Promised Land, The Fountain Of Youth). La rythmique est dynamique, les nombreux soli de guitares sont éclatants, livrant bataille avec les claviers (le superbe passage instrumental de The Fountain Of Youth). Claviers qui aèrent les compositions, en piochant aussi bien dans des sons vintage 70's (Hammond) que dans des sons plus modernes. Le chant alterne tonalité haute et claire et passages plus teigneux (Age Of Slavery, Love Hurts et sa "douce" introduction). Je pense alors à Symphony X, à la dernière période de Dream Theater,Circus Maximus ,Opus Arise ,Helloween (le refrain de Promised Land ou Don't Call My Name) voire un peu plus profondément Edguy et confrères... (lors des envolées speedées accompagnées de vocalises plus aigües). Mais aussi la scène Metal Progessive italienne (DGM...). Plus discrètement quelques empreintes Heavy laissent une trace dans ce paysage sonore énervé. Le groupe calme le jeu avec une power ballade sympathique (Hold On), où s'aventure dans du plus lourd et massif (Cyber Junkie). Charpenté par un costaud et nerveux Power Metal Progressif, ce solide troisième album est avant tout extrêmement accessible et hautement harmonique.

Review by : Ben (ben@metal-integral.com)

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Review in Among The Living (FR) 12/05/2015

Au final les MAX PIE nous livrent un excellent album qui devrait rapidement faire parler de lui. Odd Memories est un quasi sans faute du genre. De plus il est doté d’un artwork de bonne facture, les belges vont une nouvelle fois faire parler d’eux. L’opus sera normalement dans les bacs le 19 juin prochain, ne passez pas à coté de ce brulot.

Review by : Stephan Birlouez


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Review in Music In Belgium (BE) 11/05/2015

5/5 !!!

Le voila enfin ce "Odd Memories" que l'on nous livre en pièces détachées depuis plusieurs semaines
 ! On peut dire que la stratégie utilisée par Max Pie pour la promotion de son nouvel opus (NDR : plus inspirée, sans doute, par l'œuvre d'Alfred Hitchcock que par les recommandations des pros du marketing) a mis nos nerfs a rude épreuve. De l'artwork lâché massivement sur le web il y a quelques mois au clip vidéo diffusé en catimini il y a quelques jours, en passant par la livraison hebdomadaire de quelques trop courtes secondes chargées en décibels mélodiques, tout a été fait pour nous mettre l'eau à la bouche.

Nous n'allons pas vous redessiner, en détail, l'arbre généalogique de Max Pie. Fondé en 2005, le groupe n'a cessé d'évoluer pour en arriver à sa forme actuelle. Des pères fondateurs de l'époque, il ne reste aujourd'hui que le vocaliste Tony Carlino. Si l'on ne doit retenir qu'un seul fait saillant de l'histoire mouvementée du groupe, ce sera sans doute l'arrivée de Damien Di Fresco qui, dès 2013, a propulsé Max Pie dans le second millénaire. La chrysalide Power Métal mélodique du premier opus "Initial Process" (2011) s'est alors métamorphosée en un joli papillon Power Métal Progressif moderne auquel le guitariste a conféré une certaine brutalité héritée d'un (embarrassant?) passé Métalcore. "Eight Pieces - One World" (2013), l'opus qui témoigne de cette spectaculaire transformation, a été salué unanimement par la presse et a, sans conteste, placé notre petit pays sur la carte du Métal Progressif international.

Avec "Odd Memories", Max Pie confirme sa position de leader national du genre. Le second album du groupe était une claque, le troisième est une irrésistible invitation à tendre l'autre joue ! Bien sur, l'effet de surprise ressenti à l'écoute d'"Eight Pieces - One World" est un peu passé. Sans changer fondamentalement de style, Max Pie nous y présente neuf compositions (NDR : et une intro symphonique) de qualité supérieure. "Eight Pieces - One World" était un succulent patchwork de genres divers et variés. Pour "Odd Memories", toutes ces influences ont été mastiquées, digérées et régurgitées en un ensemble compact et homogène. Nous n'allons donc pas, comme auparavant, du Prog au Power en passant par le Core et le Heavy, puisqu'ici tout est à la fois épique, progressif, puissant, technique, accrocheur et mélodique. Nous n'avons jamais caché l'admiration que nous portons à l'organe vocal de Tony Carlino. Sa prestation sur "Odd Memories", avec ses montées en puissance et ses moments d'émotion intense, est tout bonnement exceptionnelle. Grand amateur de progressif, mais élevé à l'école du Métal des eighties, le vocaliste n'oublie jamais le pouvoir du refrain mémorisable, ce qui, pour nous, est un plus incontestable. Progressif oblige, il est inutile de souligner le talent des instrumentistes. La section rythmique tenue par Sylvain Godenne (NDR : qui semble avoir autant de bras qu'une divinité indoue) et le (nouveau) bassiste Lucas Boudina impressionne par la qualité et la puissance de son jeu. Quant à Damien Di Fresco, il se montre si talentueux dans ses interventions, que ce soit à la guitare ou aux claviers, que l'on ne sait plus si l'on doit l'aimer ou le haïr.

Au rayon des constantes, nous retrouvons Simone Mularoni derrière la console. Comme pour les deux opus précédents, le guitariste de DGM et d'Empyrios se charge du mixage et de la mastérisation. La réalisation de la pochette et la mise en page du livret ont été confiées, une fois encore, à Didier Scohier d’ArtCore Design et le résultat est franchement superbe. Et puisque nous nous sommes arrêtés sur l'artwork, signalons (avec une certaine fierté) que les photos du groupe insérées dans le livret ont été prises par notre collègue Olivier Bourgi. Soulignons également, la participation exceptionnelle de l'excellent claviériste namurois Julien Spreutels (Ethernity, Epysode) sur le superbe "The Fountain Of Youth" qui clôture la plaque.

"Odd Memories" se hisse donc sur la plus haute marche (NDR : à égalité avec le fantastique "Pulses Of Pleasure" des Evil Invaders) de notre pinacle personnel des réussites métal belges 2015. Un album indispensable, dont la sortie officielle est prévue pour le 19 juin prochain, mais que vous pouvez déjà acquérir dès aujourd'hui, sur le Webshop Officiel du groupe.

Review By : Michel Serry

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